Catégorie :
Quartiers &
Mairies
Municipalité /
Quartier :
Beyoğlu
-
Corne d'Or
Quartiers / Mairies voisin(e)s :
Şişli,
Kağıthane,
Beşiktaş
Situation : centre historique (quartiers
latins) & banlieue nord-ouest
(Kasımpaşa)
Visite privée du quartier :
Istanbul Insolite
Ltd
La municipalité de Beyoğlu se situe au
centre de la Grande Municipalité
d’Istanbul (İstanbul Büyük Belediyesi).
Elle est également le centre des
activités culturelles et, bien que très
partiellement comprise dans la partie
historique d’Istanbul, elle est
incontournable pour les voyageurs.
Vue des palais
de France,
de Venise
et
de Russie
à Péra
avec la
tour de Galata.
En bas,
mosquée de Kiliç
Ali Pacha et au loin la
colline palatine
Beyoğlu s’étend sur 8,7 km2 et est
délimitée au sud par
le Bosphore et la
Corne d’Or et au nord par les
municipalités de
Kağıthane,
Eyüp,
Şişli
et
Beşiktaş. Administrativement, la
municipalité est divisée en 45 quartiers
où résident 240 000 personnes. Le
redécoupage malheureux des quartiers a
fait disparaître la quasi-totalité des
noms et des quartiers historiques de
Beyoğlu.
Galata,
Péra,
les Petits-Champs
(Tepebaşı),
Galatasaray,
Odakule,
Tarlabaşı,
Dolapdere, Şişhane, Fındıklı,
Kasımpaşa,
Hasköy,
Tophane,
Karaköy et
Taksim
n’existent officiellement plus, mais les
Stambouliotes continuent à les désigner
ainsi, ce qui peut prêter à confusion.
Galata |
Odakule, Péra |
Galatasaray |
Galata |
Grand-Rue de Péra / İstiklal Caddesi |
Tophane (Galata) |
Les vieux quartiers latins de Galata et
Péra forment le cœur du cœur de Beyoğlu.
Il s’agit de la partie historique de la
municipalité et ils se trouvent tout à
fait à l’est de celle-ci. Les deux
quartiers formaient une ville distincte
de Constantinople jusqu’en 1930 où on
changea officiellement le nom de la
ville en Istanbul. Beyoğlu (Péra et
Galata) et les quartiers périphériques
de
Şişli et
Beşiktaş formèrent la
nouvelle municipalité. Ce n’est qu’en
1984 que Beyoğlu trouva ses limites
actuelles.
Odakule vers 1900 |
Historiquement, c’est Galata qui est le
plus ancien site habité. A l’origine, un
village de pêcheurs était planté aux
abords de la Corne d’Or. Au XIIIe siècle
les Byzantins octroyèrent une concession
aux Génois à cet endroit. Ces derniers
s’empressèrent de construire une vraie
ville avec murailles, portes, commerces
et églises. Elle fut agrandie en
plusieurs étapes au XIXe siècle. Cette
ville latine indépendante de
Constantinople allait prendre une part
importante du commerce maritime de
l’Empire byzantin. Des marchands, des
colons et des aventuriers venaient de
toute la péninsule italienne, à la
recherche de la fortune.
|
Beyoğlu : seulement une partie de
la municipalité de Beyoğlu fait partie du centre
historique avec les anciennes villes de
Galata et
Péra
aujourd’hui divisées en une multitude de
quartiers.
Pour loger, la partie nord de Beyoglu est
fortement déconseillée. Le boulevard
Tarlabaşı faisant office de limite.
Les quartiers (toujours indiqués sur une
adresse) qui sont fiables, sécurisés et souvent
agréables sont (du sud au nord) :
Arap
Camii,
Kemankeş,
Müeyyedzade,
Bereketzade,
Şahkulu,
Hacımimi,
Asmalımescit,
Tomtom,
Evliya
Çelebi,
Firuzağa,
Kiliç Alipaşa,
Kuoğlu,
Cihangir,
Kamer Hatun,
Hüseyinağa,
Şehit
Muhtar
et
Kocatepe (Taksim).
Les quartiers de
Şehit
Muhtar,
Kamer Hatun
et
Kocatepe
ont chacun une zone se trouvant du mauvais côté
du boulevard Tarlabaşı et donc peu
recommandable.
Les quartiers
a éviter absolument
malgré les prix
attractifs qui y sont
pratiqués
sont
:
Çatmamescit, Yahya
Kahya, Kamer Hatun,
Kalyoncu Kulluğu,
Bostan, Çukur, Bülbül
|
|
Lorsque les Ottomans s’apprêtèrent à
prendre Constantinople, les Génois
offrir les clés de la ville au sultan,
ce qui permettra de sauver leur statut
afin de continuer leur commerce pendant
toute la période ottomane. Ainsi, les
Italiens (et d’autres nations) garderont
leurs avantages et une quasi autonomie
jusqu’en 1914.
De tout temps la ville de Galata a été
peuplée majoritairement de Latins
(Génois, Vénitiens, Amalfitains et
autres Italiens, mais au fil du temps
d’autres communautés vinrent également
s’installer : Grecs orthodoxes,
Arméniens catholiques, Morisques
musulmans, Juifs séfarades, Caraïtes. |
Grand-Rue de Péra / İstiklal
Caddesi |
Café aux abords du temple
protestant Sainte-Héléne,
Petits-Champs (Tepebaşı) |
Passage Atlas |
Parc de Gezi, Taksim (2013) |
Marchand de chocolat sur la
Grand-Rue de Péra / İstiklal
Caddesi |
Oh là
là
chocolat (chaud)
|
Un vandale |
C’est surtout à partir de la fin du
XVIIIe siècle que les la colline au
dessus de Galata commença a se couvrir
d’habitations. Petit à petit la
bourgeoisie s’y installa ainsi que les
ambassades européennes et c’est celle de
France qui fut la première à avoir un
palais dans les vignes de Péra.
Au tout début de XIXe siècle, la colline
était complètement recouverte ainsi que
ses deux versants. La rue principale (Grand-Rue
de Péra / İstiklal Caddesi), partait de
la tour de Galata pour aboutir sur
l’actuelle place du Taksim qui était un
grand cimetière (les Grands-Champs) et
qui marquait la fin de la ville. Au-delà
vers le nord, on y trouvait que des
constructions éparses (fermes,
monastères, casernes) et les fours à
pain à
Pancaldi (Pangaltı).
|
|
Du milieu du XIXe siècle à la Première
Guerre mondiale, Péra était le centre
d’intérêt de la capitale ottomane.
Peuplée très majoritairement de
chrétiens et de juifs, une bourgeoisie
musulmane s’y était aussi développée sur
les hauteurs de
Kabataş, à
Gümüşsuyu.
Galata était restée plus populaire avec
ses tavernes à vin, ses auberges louches
et ses bordels. Néanmoins, plusieurs
monastères, des écoles, des hôpitaux et
d’autres institutions en faisaient une
place importante, sans parler des sièges
des banques qui se trouvaient tous dans
ce secteur (Bankalar Caddesi).
|
A Péra, il y avait aussi des écoles, des
hôpitaux et des institutions de toutes
sortes, mais en plus, les diplomaties
étrangères y étaient représentées
engendrant des clubs et des cercles
mondains ayant des moyens financiers
permettant d’influencer les affaires de
l’Etat.
On y trouvait naturellement tous les
magasins de luxe que l’on pouvait voir à
Vienne, Paris ou Berlin, mais aussi les
moyens de se divertir : restaurants
huppés, cabarets, théâtres, le cirque.
C’est aussi à Péra que l’électricité et
le cinéma firent leur apparition. L'Art
nouveau s'y est développé en même temps
qu'à Amsterdam et qu’à Bruxelles, sous
l'impulsion d'un sultan enchanté des
nouvelles modes venues d'Europe
occidentale.
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Funérailles du patriarche arménien catholique Bedros
Azaryan, le 20 mai 1899,
Grand'Rue de Péra (İstiklal
Caddesi) |
Les années après la proclamation de la
République (1923) furent un passage bien
sombre pour Péra. Les alliances entre
les Nations à la Première Guerre
mondiale ont fait fuir, généralement
définitivement, une grande partie des
Levantins (nés dans l’empire, mais
d’origines européennes). Ensuite une
politique de turquisation de la société
a entrainé une réforme de l’enseignement
défavorable aux écoles étrangères
(années 1930). Des nationalisations et
spoliations ont également eu lieu dans
les mêmes années, mais c’est en 1945 que
le gouvernement appliqua un impôt
démesuré aux non-musulmans. De nombreux
« anciens sujets ottomans », se virent
ruinés et contraints de vendre leurs
biens, puis de partir. En 1948, la
création de l’Etat d’Israël encouragea
un grand nombre de Juifs (séfarades et
ashkénazes) de partir aussi. Les Grecs
avaient plus ou moins bien résisté aux
différentes contraintes, mais dès 1955
(émeutes du 6-7 septembre), les tensions
augmentèrent. En 1964, 12 000 Grecs
n’ayant pas la nationalité turque furent
expulsés et leurs familles (de
nationalité turque) suivirent quelques
semaines plus tard. Entre 1964 et 1974
l’hémorragie continua suite aux
événements de Chypre. Ainsi, la
communauté grecque d’Istanbul diminua de
90%, entrainant dans son départ des
autres minoritaires (Arméniens,
catholiques orientaux, Assyriens, etc.).
|
Eglise assyrienne Ste Marie
(Tarlabaşı) |
Patriarcat orthodoxe turc,
Galata |
L'église Aya Triada (Ste Trinité)
symbolise
le quartier de Péra et la
place du Taksim |
Eglise catholique latine
Saint-Benoît, Galata |
Eglise russe orthodoxe
Saint-Elie, Galata |
Eglise Saint-Antoine
de Péra,
messe chaldéenne |
Synagogue séfarade Neve Şalom,
Galata
|
Temple protestant calviniste
(Tünel) |
Synagogue russe ashkénaze,
Galata |
Mosquée Nusretiye, Tophane
|
Dans les années 1980, Péra était devenue
un quartier populaire à la limite de
l’insalubre, dont les derniers habitants
d’origine s’accrochaient encore dans des
zones plus ou moins « saines » :
Cihangir, Gümüşsuyu, Galatasaray, Taksim,
Kabataş, Fındıklı. Des gens des
faubourgs, des Tziganes et des
populations originaires du sud-est de la
Turquie vinrent remplir le vide laissé.
|
Eglise grégorienne Surp Harutyun
(Saint-Arthur), Péra |
Mosquée Piyale Pacha, Kasımpaşa |
Restaurant surplombant
l'église
Saint-Antoine de Padoue
|
Temple protestant de Crimée,
Tünel |
Gay Pride sur İstiklal Caddesi
(2013) |
Nouvel-An place du Taksim (2013) |
C’est au début des années 1990 que le
« retour » vers Péra s’amorça. Au fil
des années le quartier retrouva de son
lustre pour devenir dès les années 2000,
le haut lieu des sorties noctambules.
Les Stambouliotes comme les banlieusards
ou les touristes de passage, aiment s’y
balader, faire du magasinage ou profiter
d’un spectacle ou d’une exposition. Une
vie frénétique et bouillonnante, où
l'aspect culturel n'est pas moindre, ce
qui fait dire à certains, que Péra-Beyoğlu,
se donne des airs de capitale
européenne... vieux souvenirs de son
passé latin ? La Grand'Rue de Péra (İstiklal
Caddesi) voit chaque jour passer 1 200
000 personnes et presque deux millions
les fins de semaine (entre la place du
Taksim à
Tünel).
Eglise russe Saint-Pantaléon, Galata |
La
vieille ville de Galata a suivi le
même mouvement que Péra, mais avec
quelques années de retard. La mairie de
Beyoğlu a comme symbole, la star des
monuments du quartier : la fameuse tour
de
Galata. C'est l'un des monuments les
plus visités de la ville, car de là,
la vue sur le vieux Stamboul est
impressionnante. Mais se rendre à la
tour, sans visiter les quartiers à ses
pieds, serait se priver du principal.
En
effet, c'est Galata qui donne la
meilleure idée du passé pluriethnique
d'Istanbul. On peut encore y voir des
églises latines, une
mosquée morisque, des
synagogues, des
écoles étrangères, des fondations
arméniennes et
grecques, le
patriarcat orthodoxe turc, des
églises russes et tant d'autres
témoins de l'ouverture d'esprit des
Ottomans. Aucune ville, aucun quartier
dans le reste de l'Europe n'est plus
riche, ethnico-religieusement, que
Galata.
|
Personnalités connues de Beyoğlu
: |
Melis Sökmen chanteuse (ici au
Nardis Club Galata) |
Hakan Çimenli, Groupe Circus |
|
Serra Yılmaz, comédienne |
Rober Hatemo, chanteur |
Manu Chao (qui n'habite que
partiellement
à
Istanbul) au Babylon |
Malgré les efforts des autorités
municipales (AKP) pour réduire la vie
culturelle de Beyoğlu (fermeture du
centre Atatürk-opéra, interdiction des
terrasses, fermeture de théâtres,
destruction de cinémas), le cœur
d’Istanbul est toujours attractif. On
continue de s’y amuser et de s’y
enivrer. On y trouve toutes sortes de
restaurants avec des spécialités du pays
ou étrangères, des tavernes avec leurs
fameux mezes (Asmalımecit, Nevizade) et
quelques bonnes tables parmi les
meilleures d’Istanbul (Changa,
Mikla,
Georges,
etc.). De nombreuses boîtes font le
bonheur des oiseaux de nuit et des
triperies proposent jusqu’aux petites
heures leurs spécialités. Théâtre,
cinémas, galeries d’art, expositions
temporelles sont d’autres moyens de
s’occuper.
Grand-Rue de Péra / İstiklal Caddesi |
Contestation passive |
Vendeur de souvenirs, place du
Taksim |
Tepebaşı |
Les meilleures baklavas de
Galata sont chez Karaköy
Güllüoğlu |
Sportifs au parc Gezi |
Vendeur de kébabs prudent, place
du Taksim |
Fameux chocolatier
à
Galata |
Passage Hazzopoulos, Péra |
Galata |
On ne peut parler de Beyoğlu sans
évoquer les nombreuses manifestations
qui y ont lieu chaque année et à chaque
fois que le peuple a quelque chose à
dire et ce, depuis la proclamation de la
République en 1923. C’est en général à
la place du Taksim qu’elles ont lieu.
Certains défilés s’engagent sur l’avenue
İstiklal jusqu'à la place de Galatasaray
ou la place de Tünel.
Les
brumes de Taksim : gaz
à
tous les étages - lors des
manifestations pacifistes de
juin, juillet, août , septembre
2013 |
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Parfois les manifestations peuvent être
violentes, comme ce fut le cas dans les
années 1970 au 1er mai. On
dénombra plusieurs victimes. Depuis, les
manifestations du 1er mai
sont formellement interdites sur la
place du Taksim, ce qui n’empêche pas
les manifestants de s’y rendre alors que
les bus, les trams, les funiculaires et
les bateaux ne fonctionnent pas. Il
fortement déconseillé pour un touriste
de loger à Beyoğlu le 1er
mai.
A la fin du mois de mai 2013, la place
du Taksim qui est prolongée par le parc
public de Gezi, fut de nouveau au centre
de l’actualité. En effet, un nouveau
projet des autorités (AKP) aussi
mégalomane qu’inutile devait détruire le
parc pour la construction d’un centre
commercial. Des opposants qui occupaient
le parc ont été délogés violemment ce
qui a mis en colère la plus grande
partie de la population stambouliote,
puis les habitants des autres villes
turques. D’immenses manifestations ont
été organisées dans tout le pays contre
le gouvernement qui a réagi violemment
en envoyant policiers anti-émeute, gaz
et canons à eau contre les
contestataires pacifistes. Bien que les
autorités aient fait un pas en arrière,
l’avenir du parc Gezi est incertain.
La place du Taksim est désormais une
zone piétonne grâce aux percements de
plusieurs tunnels pour détourner la
circulation automobile. Malheureusement,
cette immense place manque de verdure,
ce qui lui donne un air stalinien fort
désagréable.
Curiosités dans les quartiers de la
mairie de Beyoğlu :
Galata : ancienne ville
génoise, dont il reste quelques éléments
des remparts, dont la fameuse Galata
Kulesi –tour-
et la porte
San Giorgio. Il reste de
beaux immeubles du début du XXe siècle
autour des monastères
Saint-Benoît et
Saints Pierre et Paul.
Voir toutes les
curiosités à Galata
Péra
:
A voir entre autres :
Marché de Galatasaray /
Rue Française /
Cité de Péra /
Eglise Aya Triada /
Eglise Saint Antoine /
Mosquée Kamerhatun/
Palais de France /
Palais de Russie /
Rue Abdullah /
Cathédrale arménienne /
Rue Alléon
Tünel
:
A voir entre autres :
Couvent des Derviches tourneurs /
Tombe du comte de Bonneval /
Palais de Suède /
Temple luthérien /
Métro (1871) /
Mairie /
Passage Tunnel /
Grand Rabbinat de Turquie /
Passage des Chats /
Café Markiz /
Passage de Syrie /
Maison Botter /
Lycée allemand /
La Teutonia /
Appartements Helbig
Galatasaray
:
A voir entre autres :
Lycée de Galatasaray /
Cité de Péra /
Hammam /
Bouquinistes de Zoğraphion /
Lycée Zographion /
Marché /
Passage Aznavour /
Passage d'Anatolie /
Appartements de la Princesse Vanda /
Rue Alléon
Les Petits-Champs (Tepebaşı).
A voir entre autres :
Ancien consulat de Savoie /
Temple Ste Hélène /
Consulat de Tunisie /
Péra Palace /
Palais Corpi /
Grand Hotel Kroeger /
Palais d’Angleterre /
Maison Décugis
Çukurcuma
:
Voir notre itinéraire pour visiter ce
quartier.
Cihangir
:
Voir notre itinéraire pour visiter la
partie nord du quartier.
Taksim
:
Voir notre itinéraire pour visiter la
partie sud du quartier.
A voir entre autres :
Fontaine du Taksim /
Consulat de France /
Palais de Belgique /
Zone piétonnière de Taksim /
Parc du Taksim /
Eglise arméno-catholique St Jean
Baptiste /
Rue Abdullah /
Eglise orthodoxe Aya Triada /
Ecole Zappion /
Résidence Mousourous /
Le Maxime
Gümüşsuyu
:
A voir entre autres :
Temple des Sept Jours /
Hopital Militaire /
Palais des Oiseaux /
Palais Pangilis /
Arsenal de Gümüssuyu /
Palais Azarian /
Appartements Marmara /
Eglise du Sacré-Coeur
Tophane
:
A voir entre autres :
Fonderies de canons /
Mosquée de Kiliç Ali Pacha /
Fontaine de l’Agha Bilal /
Couvent des Derviches Kaderi /
Pavillon de Tophane /
Mosquée Nusretiye /
Hopital Italien /
Tour de l'Horloge
Tarlabaşı
:
A voir entre autres :
Temple protestant arménien /
Marché de Tarlabasi /
Temple Allemand /
Eglise melkite /
Eglise assyrienne Sainte Marie /
Mosquée Kamerhatun /
Musée Polonais /
Eglise St Constantin et Ste Hélène /
Hammam de Tarlabaşı
Hasköy
est un ancien quartier
juif karaïte.
A voir entre autres :
Musée de l'Industrie / Turquie
Miniature / Eglise Paraskevi /
Palais des Glaces /
Cimetière juif / Mausolée Camondo
Kabataş
:
A voir entre autres :
Mosquée de Kabataş /
Fontaine Hekimoğlu /
Sipahi Mehmet Emin Ağa /
Mosquée de Dolmabahçe
Kasımpaşa
:
A voir entre autres :
Mosquée Piyale Pacha / Mosquée Kasim
Pacha /
Palais Camondo |