Istanbul -
centre historique
Mairie de
Fatih
Quartiers voisins :
Zeytinburnu -
Belgratkapı
Au bord de
la mer de Marmara - Samatya
A l’époque où Istanbul (Constantinople) était la
capitale de l’Empire romain, Samatya était un
quartier important connu sous le nom de « Psamathia ».
En ce temps-là, le secteur était délimité par
des zones de culture maraîchère le coupant
presque totalement du reste de la ville sauf en
bord de mer. Il y avait aussi de grands domaines
monastiques qui possédaient des terres
importantes. Le principal monastère,
Saint-Jean Baptiste de
Stoudion, qui était aussi le plus
vaste de Constantinople avec ses 800 moines,
rayonnait culturellement dans tout l’Empire. Les
moines « sans sommeil » priaient constamment,
jour et nuit, en se partageant le temps en trois
groupes représentant les Eglises de
Constantinople,
Antioche et
Rome.
Port de Samatya vers 1900
Le haut de la colline de Samatya (7e
colline de Stamboul) était dominé par
l’église Saint-André et
son monastère, tandis qu’à mi-hauteur
plutôt à l’Est, on trouvait
le monastère de
Sainte-Marie de Constantinople.
La population qui vivait à Samatya au Moyen-Age
était, comme dans le reste de la ville, très
bigarrée, avec des gens originaire de tout
l’Empire, des Balkans au Proche-Orient.
Toutefois, l’élément grec dominait largement
tandis que les Latins, les musulmans et les
juifs n’étaient pas présents ou en trop faible
nombre pour avoir marqué historiquement leur
passage en ces lieux.
Porte de Yedikule vers 1920
Les
remparts de Théodose a Yedikule vers 1900
L’arrivée des Ottomans changea profondément la
donne. Pour repeupler la ville, on fit venir des
artisans des quatre coins de l’Empire et le
siècle suivant la Conquête, Samatya accueilli
des Grecs de Crimée, des Arméniens de la mer
Noire, des Serbes de Belgrade, des musulmans
d’Asie Mineure, etc. Ainsi, l’Eglise orthodoxe
commença à reculer et perdît trois, des
principaux centres religieux.
St André et
St Jean Baptiste de
Stoudion passa aux musulmans,
Ste Marie de
Constantinople aux Arméniens, qui
sous le pouvoir byzantin n’avaient pas le droit
d’avoir des églises. Les musulmans habitaient en
plus grand nombre sur les hauteurs du quartier,
tandis que les Arméniens étaient plus concentrer
en bord de mer. Les Grecs ne disparaissaient pas
du paysage, mais étaient en minorité et cela se
confirma jusqu'à la fin de l’Empire ottoman
(1923).
Au XIXe siècle, les Latins firent une tentative
d’incursion en faisant construire des églises,
des écoles et dispensaires. Cependant, Samatya
n’a jamais connu un franc succès dans la
population latine d’Istanbul et les églises
passèrent assez rapidement à d’autres
communautés catholiques de rite oriental
(Syriens, Arméniens).
Ecole allemande de Yedikule vers
1910
C’est aussi au XIXe siècle que le quartier
grandit de manière significative. Il s’entendit
surtout vers le Nord et vers l’Ouest, sur les
anciens domaines agricoles intramuros des
monastères. Le haut de la colline (nord), que
l’on appelait dorénavant Kocamustafapaşa, prit
aussi un caractère véritablement turc.
A l’Ouest, la zone s’urbanisa pour créer une
continuité du centre de Samatya jusqu'à la
forteresse des Sept-Tours
(Yedikule). Les alentours du Stoudion
prirent le nom de la forteresse, tandis que les
habitants étaient majoritairement (mais pas
exclusivement) des Turcs orthodoxes
(Karamanides) originaires de Cappadoce.
Les Serbes se concentraient le long de la
muraille intérieure, autour de leur église
Notre-Dame de Belgrade (voir
la description du quartier Belgratkapı).
La population ne changea pas vraiment après la
création de la République. Ce n’est qu’à la fin
des années 1950 et durant toute la décennie
suivante, que la population changea de manière
significative.
Le départ des Grecs a été une catastrophe pour
ce quartier, car de nombreux commerces et
ateliers durent fermer leurs portes. Beaucoup
d’Arméniens autochtones, s’installèrent dans
d’autres quartiers à la même période (Yeşilköy,
Bakırköy,
Pangaltı,
Kurtuluş), mais qui furent remplacés
par d’autres Arméniens venus d’Asie Mineure
(exode rural).
Enfin, depuis la fin des années 1970 jusqu'à nos
jours, Grecs et Arméniens en tendance à quitter
le vieux quartier de Samatya pour des quartiers
plus cossus, tandis que des populations de l’est
du pays, surtout des Kurdes, viennent s’y
installer profitant de loyers à prix
raisonnables.
Il faut noter que dans ces populations
nouvelles, il y a aussi des chrétiens, notamment
des Syriens (ou Assyriens) et des Arabes
orthodoxes de la région d’Alexandrette-Antioche.
Ainsi, les chrétiens sont toujours aussi
nombreux même si la culture est différente.
Arméniens en conversation
à
Samatya |
Autre génération |
Marché hebdomadaire de
Samatya |
Place de Samatya |
Eglise arménienne
grégorienne |
Cérémonie de derviches tourneurs - Silivrikapı |
Ecole coranique -
Kocamustafapaşa |
Fête de Pâques des Arméniens de Samatya |
Choeur patriarcal
Shakyan (arménien) |
Entrée de la mosquée
Sümbül Efendi |
Musiciens tziganes dans
une taverne de Yedikule |
Une bonne adresses a
Yedikule (taverne) |
Ambiance de taverne a
Samatya |
Club Rakı : tout est dit
!
|
Ancienne réclame |
Spécialité arménienne :
les moules farcies |
Soirée d'hiver a Samatya |
Club de Hockey de
l'Université de Stamboul
Patinoire municipale de Silivrikapı |
Kocamustafapaşa un jour
de neige |
Les bains de
Kocamustafapaşa |
Manifestation de dames
turques en soutien aux dames
arméniennes (aprés une agression a
Samatya)
"Les femmes arméniennes ne sont pas
seules"
(Collectif féministe stambouliote) |
Manifestation des
Arméniens de Samatya |
Funérailles a Samatya |
Manifestation contre les projets du parti conservateur
au pouvoir (juillet 2013) |
Ces quartiers, qui officiellement se nomment
Yedikule et Kocamustafapaşa, n’ont rien de
luxueux. Ce sont des classes moyennes qui y
résident. On n’y trouve pas non plus de
majestueux monuments, sauf pour les remparts et
la forteresse de Yedikule, mais le reste, ayant
subi de gros dégâts lors de différents
tremblements de terre, ne comportent que des
édifices relativement récents. Les lieux de
cultes sont quand même attractifs. On y trouve
de très jolies mosquées, dont celle
de Sümbül
et Hakimoğlu (haut de la
colline) et de belles églises, comme celle de St
Georges (grégorienne) et son
monastère Sulu.
L’ancien
monastère du Stoudion, devenu la mosquée Imrahor,
a été gravement endommagée lors du tremblement
de terre de 1894. Elle n’a pas été reconstruite,
mais les importantes ruines peuvent se visiter.
Les remparts de Théodose II marquent la limite
entre la municipalité de Fatih et celle de
Zeytinburunu. Avant la zone habitée de cette
dernière, on y trouve de vastes cimetières
(arméniens, musulmans, assyriens, orthodoxes) et
plusieurs hôpitaux connus comme l’hôpital grec
des Poissons (Balıklı) et l’hôpital arménien
Surp Pirgiç. Un important monastère grec et une
source miraculeuse s’y trouvent également. La
source est appelée Balıklı (aux Poissons) et
l’église à côté est dédiée à Notre-Dame de
Pigée. Au niveau de l’hôpital des Poissons, mais
du côté intérieur des remparts, on trouve
plusieurs monastères soufis, notamment celui de
Silivrikapı.
Le
marché aux
Poissons est renommé tout autant que
les restaurants qui l'entourent. On trouve des
tavernes (meyhane) très populaires entre le
centre de Samatya (bas de la colline) et
Yedikule.
Naturellement, on trouve également des
restaurants ou des épiceries qui vendent des
plats tout
à
fin de tradition arménienne, comme le fameux « topik »
ou les moules farcies.
Hors les murs |
Hôpital grec des Poissons (Balıklı Rum Hastanesi) |
Eglise arménienne
grégorienne Surp Agop |
Hôpital arménien Surp
Pirgiç |
Eglise grecque
orthdoxe de Notre-Dame de Pigée -
Balıklı |
Eglise arménienne
grégorienne Surp Agop - Yedikule |
Eglise de la Panaya -
Balıklı Hastanesi |
Tombeau byzantin -
Silivrikapı |
Eglise arménienne
grégorienne Surp Sarkis - Balıklı et
cimetiére arménien |
Source sacrée des
Poissons (Balıklı ayazması)
|
Cimetiere assyrien
jacobite - Balıklı |
Cimetiere arménien grégorien - Balıklı |
Cimetiere
assyrien jacobite - Balıklı |
Remparts maritime a Samatya -
vers 1920
Hôpital arménien Surp Pirgiç -
avant 1900
Quelques recettes
Les recettes que
nous indiquons ici sont
traditionnelles autant pour les
Turcs que pour les Arméniens de
Turquie, voire
d’autres communautés de ce pays.
On pourrait tout-à-fait les
classer dans les recettes
ottomanes, mais comme l’empire
n’existe plus, chacun revendique
son origine tout en sachant que
l’autre y est pour quelque chose
aussi. N’entrons pas dans des
querelles de minarets et voyons
tout de suite la manière de
faire qui nous a été communiquée
par des dames arméniennes
d’Istanbul.
Afiyet olsun ! Բարի ախորժակ !
|
Pastırma (Bastirma /
բաստուրմա / παστρουμάς)
Entrecôte
ou Filet de bœuf salé et
pressé et séché
à l’air.
La Pastırma se prépare
de différentes manières
selon les régions
turques ou de l’ancien
Empire ottoman (Bosnie,
Roumanie, Grèce,
Bulgarie, etc.). Tout le
monde la revendique,
mais ce sont
certainement les nomades
turcs qui ont amené la
Pastırma en Asie
Mineure. Les Arméniens
de Césarée (Kayseri)
étaient les plus doués à
la fabrication et à la
vente (!). On trouve
facilement cette
charcuterie dans le
commerce, en différentes
qualités et
différents
prix.
Généralement, elle
trône, pendue comme des
saucisses, dans les
meilleures charcuteries
(Şarküteri) d’Istanbul
ou d’ailleurs. C’est un
produit qui n’est pas
très bon marché et peut
facilement se comparer
avec la viande des
Grisons, mais meilleur
(sans chauvinisme ou
à
peine).
|
Temps de préparation :
3 heures sur 2 semaines
Temps de repos :
2 semaines
Ingrédients :
-
Filet de bœuf
- gros sel
- fenugrec
- paprika
- poivre
- ail
- cumin en poudre ou
écrasé |
Préparation du Çemen (tchémène)
ou pâte épicée :
3 cuillères à soupe de
fenugrec
3 cuillères à soupe de
paprika
1/2 cuillère à soupe de
sel de mer fin
1/2 cuillère à soupe de
cumin
1/4 cuillère à soupe de
poivre noir
1/4 cuillère à soupe de
poivre rouge
3 à 6 gousses d'ail
écrasées
Mélanger le tout avec de
l'eau pour en faire une
pâte épaisse |
Préparation de la
viande :
Couper la viande (ou la
faire couper a la
boucherie) afin
d’obtenir un morceau
d’environ 4-5 cm
d’épaisseur sur 6-10 cm
de largeur. La longueur
ne doit pas faire moins
que 30-40 cm, mais cela
peut être plus, sans
problème.
Transpercer la viande à
une extrémité (au
milieu) d’une ficelle
solide et faire une
boucle pour l’accrocher
pour le séchage.
Rouler la viande dans le
gros sel et la disposer
dans un plat en terre ou
en verre.
Poser une planchette de
bois avec des poids et
laisser reposer 3 jours,
tout en enlevant
régulièrement le sang.
Rincer la viande à l’eau
froide et la tremper
dans l’eau 1 heure.
Egoutter, puis enrober
la viande du « çemen » (tchémène)
de 2-3 mm. Laisser
reposer trois jours.
Si cela semble trop sec,
enrober la Pastırma dans
un linge / torche humide
pendant un jour.
Suspendre au moyen de la
ficelle dans un endroit
chaud, sec et ventilé
pendant 10 jours au
moins.
On enlève la pâte rouge
(Çemen) avant de
consommer, comme une
pelure de saucisson.
|
Ermeni Kurabiyesi
(Gourabiés /
փխրուն կարկանդակ
/ κουραμπιεδες)
Encore quelque chose que
l’on trouve dans les
pays limitrophes de la
Turquie et dans les
différentes communautés
du pays. Chacun à son
savoir-faire particulier
pour ce biscuit qui
autrefois se consommait
plutôt pour les fêtes,
mais que l’on trouve
maintenant toute
l’année. A Istanbul, il
faut quand même bien les
chercher, car ils ne
sont vendus que dans les
quartiers où la
population arménienne
est nombreuse. Les
Kurabiye (prononcer en
français « kourabié »)
grecs ressemblent à
ceux-ci. La version
grecque se trouve
surtout à Kadıköy,
Pangaltı et Kurtuluş. La
version turque est
disponible partout.
Agréable à savourer avec
le thé. |
|
Ingrédients pour 35
biscuits :
- 20 g de sucre
- 230 g de farine
- 120 g de beurre
- 50 g de noix
concassées fin
- 2 cl de whisky (pas
indispensable)
- sucre glace |
Préparation :
Mélanger le sucre et le
beurre fondu. Ajouter le
whisky. Mélanger à
nouveau.
Ajouter la farine a
l’appareil et pétrir la
pâte à la main. Verser
les morceaux de noix sur
la pâte et pétrir de
nouveau.
Faire une boule avec la
pâte puis la rouler en
boudin. Couper des
tronçons qui formeront
les kurabiye de même
taille, dans le boudin
Disposer les biscuits
sur une plaque couverte
d’un papier cuisson.
Mettre au four 20
minutes à 180° C. Les
biscuits doivent être
blancs en sortant du
four. Laisser refroidir,
puis bien les rouler
dans le sucre glace.
Les biscuits se
conservent bien dans une
boîte en métal.
|
|
Cacık (Tzatziki /
Djadjekh / Τζατζίκι)
Le cacık est un plat
turc par excellence,
comme la plupart des
mets
à
base de yoghourt.
Dans toute l’Europe,
cette soupe froide de
concombres est connue
sous son nom
grec qui
est lui-même dérivé du
turc. L’Empire ottoman a
encore frappé !
Le djadjekh ou jajik
arménien ne varie pas du
turc : c’est le même,
mais c’est aussi un
grand classique dans les
familles arméniennes
d’Istanbul, c’est pour
cette raison qu’il
figure en bonne place
sur cette page. Une
recette qui convient
bien en été, pour une
entrée.
|
Ingrédients (pour 6
personnes)
- 3 concombres
- 4 yoghourts nature, si
possible de marque
turque (le meilleur). Le
grec ou le bulgare
peuvent aussi faire
l’affaire, mais la soupe
sera un peu moins
onctueuse.
Dans beaucoup de pays il
est possible d’obtenir
des yoghourts turcs dans
des magasins turcs ou
arméniens ou même dans
certains supermarchés.
- 3 gousses d’ail
- quelques feuilles de
menthe fraîche
- sel, poivre du moulin |
Préparation :
Peler les gousses d’ails
Verser les yoghourts
dans un saladier. Passer
les gousses au
presse-ail avant de les
mélanger aux yoghourts.
Saler et poivrer.
Eplucher les concombres
et les couper en petits
cubes. Les incorporer a
la masse.
Ajouter les feuilles de
menthe fraîche,
ciselées.
Bien mélanger et mettre
au frais
2 h.
Servir frais.
|
Topik (թոփիկ)
Voila un plat vraiment
arménien stambouliote
(pas d’ailleurs). C’est
le roi des mézès, et
autrefois on le
consommait uniquement
pour
les fêtes. De nos jours,
on le trouve assez
facilement dans les
tavernes et dans les « Şarküteri »,
mais c’est un plat qui
n’est pas très facile à
réussir.
Il y a plusieurs façons
de réaliser le topik,
mais c’est toujours
assez long. Nous donnons
ici une version facile. |
Ingrédients :
400 gr de pommes de
terre
800 gr de pois chiches
précuites en conserve
1,2 kg d’oignons
200 gr de tahine (pâte
de
sésame)
30 gr de pignons
30 gr de raisin de
Corinthe (en Turquie :
raisin des Francs /
Frenk üzümü)
2 c. à café de
sel
1 c. à café de
cumin moulu
1/2 c. à café de poivre
noir frais moulu
1 c. à café de cannelle
moulue
1 c. à café de sucre |
|
Préparation :
Peler les oignons et les
débiter en rondelles
partagées en deux, les
cuire pendant environ 1h
(ils doivent être
translucides). Egoutter
et réserver l’eau de
cuisson. Laisser tiédir.
Enlever la pellicule
transparente des pois
chiches, rincer et
égoutter.
Cuire les pommes de
terre entières (ne pas
les peler avant). Les
égoutter et les laisser
tiédir, puis les
éplucher et découper en
quartiers.
Passer au mixer les
pois-chiches et les
pommes de terre en y
ajoutant une cuillère à
soupe de tahine.
Laisser reposer au
congélateur la pâte
homogène pendant environ
30 à 40 minutes.
Mélanger les oignons
(sans l’eau de ceux-ci)
et les autres
ingrédients pour obtenir
mélange homogène.
Goûter et corriger
l’assaisonnement :
sel-poivre, voire
cumin-cannelle.
Sortir la pâte du
congélateur et la
partager en quatre
parties égales.
Etaler sur une surface
plane, un tissu ou une
feuille transparente
plastique
Badigeonner le centre de
la feuille avec l’eau
des oignons et y placer
une des parties de la
pâte.
Tremper la main dans
l’eau des oignons et
asperger la pâte. Placer
par-dessus, un autre
tissu ou feuille de
plastique, puis étaler
la pâte avec la paume de
la main pour obtenir une
épaisseur de 4 à 5 mm et
un carré d’environ 18 à
20 cm.
Retirer le tissu du
dessus, étaler le quart
de la farce obtenue avec
les oignons sur la pâte
aplatie.
Replier, à l’aide du
tissu de dessous, un des
côtés de la pâte
jusqu’au centre,
par-dessus la farce.
Recommencer avec le côté
opposé. La farce n’est
plus visible.
Déplier le tissu des
deux côtés. Refaire la
même opération avec les
deux autres côtés
restants. L’idée étant
d’obtenir un petit
paquet carré de 10 à 12
cm de côté.
Recommencer pour
façonner les trois
autres paquets restants.
Poser les quatre paquets
sur une planche plane ou
un plateau.
Le topik se garde
facilement une semaine
au réfrigérateur et peut
se congeler au besoin
Servir à température
ambiante avec un filet
d’huile d’olive. On peut
décorer les petits
paquets de pignons et
saupoudrer de cannelle.
Un quart du paquet est
suffisant pour une
personne en entrée, en
ayant préalablement
décoré vos paquets de
quelques pignons et une. |
|
Caviar d’aubergines
(Patlıcan salatası /
սմբուկ
աղցան
/
μελιτζανοσαλάτα)
Encore un classique des
mézès de ce pays. On
retrouve la purée ou le
caviar d’aubergines sur
toutes les tables
stambouliotes qu’elles
soient turques,
arméniennes, grecques ou
séfarades.
On peut facilement
l’obtenir dans n’importe
quelle taverne (meyhane),
mais aussi dans les
charcuteries (Şarküteri),
a emporter. La recette
ci-dessous comprend des
aubergines grillées,
mais si on ne désire pas
le goût de fumé, on peut
aussi simplement les
cuire. |
Temps de préparation :
20 minutes
Temps de repos :
1 heure
Temps de cuisson :
10 minutes |
Ingrédients
(Pour
4 personnes)
:
- 1 kg d'aubergines
- 1 gousse d'ail
- 4 citrons
- 1oignon
- sel et poivre
- cannelle
- huile d'olive |
Préparation :
Griller les aubergines
au four ou sur un grill.
Lorsque la peau commence
à noircir, les éplucher
à l'eau froide. Egoutter
et passer au mixeur. On
peut aussi utiliser un
pilon, comme cela se
traditionnellement.
Ajouter les deux gousses
d'ail et le jus de 3
citrons. Dès que les
aubergines et l'ail sont
bien mixés, ajouter
doucement l'huile
d'olive (environ 2
cuillères à soupe - la
préparation doit rester
épaisse et ne pas
baigner dans l'huile).
Saler et poivrer.
Prendre l'oignon et le
couper en tranches
extrêmement fines. Faire
macérer pendant 1 heure
dans le jus de citron.
Ajouter juste avant de
servir frais, un filet
d’huile d’olive et
disposer les oignons
confits au dessus.
|
|
Les 39 quartiers de la mairie de
Fatih
Description des principaux quartiers figurant
sur cette carte :
Eyüp (Eyoub),
Fener
(Phanariot Quarter),
Hippodrome,
Corne d'Or (Chrysokeras),
Kasımpaşa (Kassim Pasha),
Kurtuluş (St. Dimitri),
Dolapdere (Yeni Shehr),
Péra,
Galata,
Tophane,
Fındıklı (Fundoukli),
Beşiktaş (Beshicktash),
Üsküdar (Skutari),
Kadıköy (Kadikeui),
Sarayburnu (Acropolis of the Greek Byzantium)
Carte de Turquie
/
Plan du métro |