Aspar Sarnıcı – Çukur Bostan
Quartier de Salmatomruk -
Mairie de Fatih
La citerne dite ‘Aspar’, est souvent confondue
avec deux autres réservoirs, qui se situent au
nord. Il s’agit de la citerne fermée d’Aetius, à
quelques dizaines de mètres seulement de celle
d’Aspar, et le réservoir à ciel ouvert, dit de
Bonos, près de la
mosquée de Yavuz
Selim. Ces confusions sont dues pour
la proximité de la première (Aetius), et du même
nom en turc que portent les deux réservoirs à
ciel ouvert de Bonos et d’Aspar (Çurkur Bostan).
Les sources byzantines sont pourtant claires et
le grand réservoir qui se situe sur l’ancienne
voie impériale (Mese), est désigné sous le nom
d’Aspar.
C’est sous les ordres du patricien romain
Flavius Ardaburius Aspar, d’origine barbare
(Alain), exécuté par l’empereur Léon Ier en 471,
que le réservoir a été construit. C’est le
troisième plus grand réservoir d’eau que la
capitale byzantine possédait, avec la citerne de
Mokios et celle de Bonos.
Sa capacité était de 197,000 m3. Si on n’est pas
sur qu’elle était déjà asséchée à la fin de
l’époque byzantine, il n’y a aucun doute qu’elle
l’était à la période ottomane. Le fond du
réservoir fut utilisé comme jardin potager
pendant des siècles, avant d’être aménagé en
stade au milieu du XXe siècle (Vefa Stadiyumu).
On peut encore voir les murs byzantins contre
lesquels les tribunes sont appuyées. A part son
ancienneté, la citerne Aspar n’offre plus
d’intérêt majeur. |