Balik Pazari,
Galatasaray -
Péra /
Mairie de Beyoğlu
Malgré le nombre
croissant des touristes, il a gardé l’aspect d’un petit marché de quartier. On y
voit aussi bien des boutiques que des étales, des passages que des ruelles à
ciel ouvert. On peut y passer aisément quelques heures en appréciant les odeurs
et les couleurs d’un endroit pittoresque. Les produits que l’on y vend sont
réputés pour leur excellente qualité et il est conseillé de s’y approvisionner.
C’est ici que vous trouverez les meilleurs
loukoums, baklavas, pistaches, caviar,
sucuk, patirma et plein d’autres bonnes choses. Plusieurs passages
correspondent avec le marché. Celui
d’Europe (Avrupa – Dörob)
contient des magasins d’antiquités et des bijouteries, le
Krepen
Pasaji (Crespin) rassemble les bouquinistes, tandis que
le passage de Péra ou des Fleurs (Çiçek Pasaji),
regroupe des restaurants chers et racoleurs dans un très beau décor XIXe.
Une ruelle se
dégage dans le fond du marché, la Nevizade Sokak, dans laquelle on trouve
une vingtaine de meyhane, ces restaurants qui proposent les fameux
meze. Là aussi le racolage est assez agaçant, mais comme partout quand on
vous appelle, vous ferez semblant d’être sourd et vous passerez votre chemin. Il
y a quelques bons restos, comme l’Imroz ou le Boncuk (voir
carnet d’adresses).
Entre octobre 2005 et novembre 2006, le marché de Galatasaray a été en travaux.
Vu le temps pendant lequel les commerçants et les clients furent ennuyés, on
pouvait espérer un résultat satisfaisant. Raté : la municipalité de Beyoğlu a
prouvé, une fois de plus, sa totale incapacité. Non seulement le marché a perdu
son âme, mais en plus, comme le toit qui le recouvrait a été enlevé, les clients
et la marchandise sont directement sous la pluie d'hiver ou sous le lourd soleil
d'été.
Quelques restaurants bas de gamme, se sont également installés le long de la rue
principale, dans des lieux autrefois réservés aux marchands. Le personnel de ces
établissements douteux, racole et dérange les passants.
En bref, le marché est beaucoup moins pittoresque qu'autrefois, même si on
l’aime toujours, tout en pestant sur la municipalité. |