Musées
Palais
Mosquées
Eglises
Restaurants
Sports
Plages

Enfants


Centre d'Istanbul

Premier voyage à Istanbul
Low cost et vols de ligne
Hébergement
A voir / A faire / Agenda
Visites guidées
Location de voitures  
Plans de ville et quartiers
Plan métro et tramway
Visites de quartier en groupe
Bosphore - Iles des Princes
Thrace - Dardanelles - Troade
Carte Turquie Ouest
Région Sud Marmara - Bursa
Musique en Turquie
Forum stambouliote en français
Recherches
       
Istanbul - capitale culturelle de l'Europe - 2010
       

 

Jours fériés

 

JOURS FERIES - FÊTES DIVERSES

Les jours fériés sont rarement d’influences religieuses, mais plutôt d’origine républicaine. N’oublions pas que la Turquie est un pays laïc depuis 1923 et tient à garder une certaine distance avec les religions, suivant nettement la ligne d’Atatürk. Donc suivons le Père de la Nation et commençons par les fêtes laïques…

fêtes laïques fériées

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 1er janvier. Bien que d’origine judéo-chrétienne, (circoncision du Christ), on peut considérer cette fête comme laïque aujourd’hui. Comme partout dans le monde on fête foireusement la fin de l’année et le lendemain est congé pour se remettre du mal de crâne ! C’est sur la place du Taksim et sur Istiklal Caddesi à Péra que les fêtards se retrouvent pour passer ce nouveau cap. Il y a en général un concert donné en plein air. Les embouteillages sur les boulevards qui mènent à Beyoglu sont orchestrés par les klaxons des impatients. Sur la côte anatolienne, c’est à Kadiköy que l’ambiance est la plus chaude. Des deux côtés du Bosphore, c’est une foule en délire et d’innombrables voitures qui bloquent toutes les avenues. Si vous êtes de ceux qui fêtent ce passage et que vous logez à Sultanahmet, ne faites pas l’erreur d’y passer la soirée, c’est mortel.
Le 23 avril est la Fête de la Souveraineté et des Enfants. On commémore la constitution du gouvernement provisoire à Ankara en 1920, visant à renverser le sultan. Des enfants du monde entier sont invités à participer aux cérémonies. Des discours sont prononcés dans les écoles, mais cette fête ne paralyse aucunement les activités commerciales.
5 et 6 mai. Selon d’anciennes traditions, on fête la naissance du printemps. Elle passe souvent inaperçue en ville, mais pas dans les campagnes où les femmes sont particulièrement choyées ses jours-là.
19 mai. Fête de la Jeunesse et des Sports. Elle commémore l’arrivée des troupes indépendantistes et la déclaration d’Atatürk en 1919. Des parades sont organisées dans toute la ville.
Le 30 août est la Fête de la Victoire… sur l’armée grecque qui avait occupé la moitié de l’Anatolie jusqu’à ce jour de 1922 où les troupes turques libérèrent Izmir. Cérémonies et défilés.
Le 29 octobre est la Fête Nationale ou plutôt, Fête de la République, c’est son nom officiel. Toute la ville se couvre de drapeaux et des concerts en plein air sont organisés le soir, tandis qu’en journée, c’est discours et parades sur les boulevards.

 

fêtes religieuses fériées 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Seules deux fêtes religieuses sont officiellement fériées en Turquie. Aussi étonnant que cela puisse paraître, toutes les autres sont certes, marquées dans le calendrier, mais tout fonctionne normalement, y compris les écoles.
La Fête du Sucre (Seker Bayram) marque la fin du ramadan et dure 3 jours. Le ramadan (Ramazan) est le mois de jeûne prôné par l’islam. Il fait partie intégrante de la vie culturelle du pays et même les non-musulmans se retrouvent à la tombée du jour, pour l’Iftâr, (rupture du jeûne). Bien que le ramadan soit suivit par seulement environ 30 % de la population, cette proportion n’est pas partout la même. Ainsi, dans le quartier de
Çarsamba, on arrivera à 80 %, alors que dans les quartiers de Pancaldi ou de Bomonti, seul un 10 % suivra la tradition. Au-delà des estimations, c’est toute la ville qui prend part aux festivités pendant un mois. Autant dire que la vie économique est très perturbée. Les magasins ferment plus tôt, les restaurants aussi et les beuveries nocturnes sont inexistantes. C’est très gai si on passe la soirée dans les familles ou chez des amis, mais cela devient ennuyeux si on veut se distraire dans les lieux publics. A la fin du ramadan, c’est encore pire. Toute la ville déménage. Les grandes vacances. On fait des visites chez les amis ou dans la famille du bout de l’Anatolie. Mieux vaut ne pas être à Istamboul ces trois jours-là. Tout est fermé et il n’y a rien à faire. Comme toutes les fêtes musulmanes, la Fête du Sucre change de dates tous les ans, car basée sur l’année lunaire. Pour ces prochaines années, elle sera à la fin du mois de novembre.
La Fête du Sacrifice (Kurban Bayram) est la principale fête de l’année religieuse et commémore le sacrifice d’Abraham. Trois mois après la précédente, elle est de quatre jours, mais les écoles et certaines entreprises restent fermées toute la semaine. C’est encore une occasion de partir voir la smala en Anatolie. Les autobus, les trains et les avions sont pris d’assaut et la ville reste déserte. Ce n’est pas non plus le meilleur moment pour choisir son séjour en Turquie et les agences de voyages « oublient » souvent de préciser ce détail. A part ça, c’est le massacre général. On égorge ces pauvres moutons (voir épisode biblique), jusque dans les quartiers les plus chics ou là, ils peuvent être remplacés par des bœufs, voire des chameaux. Après quoi on partage la viande avec les amis, la famille. C’est très convivial, mais c’est quand même un véritable carnage.

 

fêtes laïques non fériées

 

 

Le 29 mai marque la conquête d’Istamboul par le sultan Mehmet Fatih (le Conquérant) en 1453. C’est l’occasion d’envoyer en l’air quelques feux d’artifice payés par la Municipalité. Quelques discours des partis politiques et quelques défilés. Rien d’excentrique.
Le 10 novembre 1938 est la date de la mort du héros nationale et premier président de la Turquie : Atatürk. Chaque année, à l’heure précise de sa mort, 9h05 au
palais de Dolmabahçe, toute la ville observe une minute de silence. Les sirènes retentissent et tout s’immobilise, y compris la circulation, les piétons, les bateaux et les avions… Des discours sont prononcés dans les écoles pendant deux jours (avec les répétitions) et on dépose des fleurs devant les nombreuses statues du libérateur.

 

fêtes religieuses non fériées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(Musulmanes)
Les dates changent chaque année et suivent le calendrier lunaire. Toutes les fêtes débutent la veille, puisque le jour judéo-musulman se termine à la tombée de la nuit. Les minarets des mosquées sont illuminés.
- Ragaip Kandili : conception du Prophète Mahomet.
- Miraç Kandili : commémore le dernier voyage du Prophète.
- Berat Kandili : révélation au Prophète.
- Mevlid-i Nebi : naissance du Prophète.
17 décembre : Fête des Mevlevi (derviches tourneurs) à Konya et dans les couvents (tekke) d'Istamboul et des autres grandes villes du pays.

(Fêtes alévies)
L’Ayn-i-Cem est la plus importante fête alévie qui commémore le « Miraci », les 40 « Abdal » (qui soutiennent le monde dans la hiérarchie céleste) et les 12 imams dépositaires de la révélation.
Le 21 ou le 9 mars, selon les différentes branches alévies, on célèbre la fête du nouvel an, Nevroz.
Pâques est célébré dans certaines communautés proches des Arméniens, dont les Kizil Bas ainsi que la fête de « Khizr » (le 6 mai) qui est confondu avec la fête d’Elias par les Arméniens.
La fête de « Muharram » : les 12 jours de jeûne durant le mois d’Asura pour commémorer Kerbelah

(Chrétiennes)
Les fêtes chrétiennes ne sont pas toutes commémorées en même temps qu’en Europe occidentale. Les deux calendriers grégorien et julien sont utilisés. Il y a souvent une semaine de décalage entre les orthodoxes, les catholiques et les grégoriens, seulement pour parler des principales religions. Noël est célébré à la
cathédrale Saint-Esprit, notamment et à Saint-Antoine-de-Padoue. Saint Nicolas, le 6 décembre, est marqué par des cérémonies dans les nombreuses églises « Aya Nikola » de la ville et à Demre, dans le sud du pays, où vécut ce saint homme. Le 23 avril, des dizaines de milliers de Stambouliotes de toutes confessions, font le pèlerinage à Saint-Georges de Büyükada (Prinkipo). Le 15 août est fêté dans toutes les églises Panaya, Meryem Ana et Surp Asdvadzadzin, versions différentes pour sainte Marie. Plusieurs autres fêtes chrétiennes sont commémorées tout au long de l’année, certaines avec succès, comme celle du 11 mai à la fontaine miraculeuse des Poissons. A Pâques, les Grecs et les Arméniens décorent des œufs qu’ils distribuent à leurs voisins musulmans, qui leur auront eux-mêmes, distribués des bonbons à la Fête du Sucre. Bel exemple de cohabitation religieuse...
Pâques est la plus grande fête du Monde orthodoxe et chaque année, des dizaines de millier de pèlerins se rendent au patriarcat, dans le quartier de Fener à la messe de minuit.

(Fêtes juives)
Les différentes communautés juives de la ville suivent leur propre calendrier. Les fêtes débutent la vieille, mais elles ne sont pas perceptibles en dehors des communautés. Si vous décidez d'aller voir un cimetière juif, éviter les jours de fêtes et le samedi.

Index (vivre à Istamboul)
Index (généralités)

 

Ne copiez pas ce texte


Restaurants / Cafés / Sorties / Narguilé / Hammams / Cuisine / Shopping / Parcs et Jardins / Zoos / Musique turque / Vivre à Istamboul / Généralités / Quartiers / Istamboul se présente / Bonnes adresses


Palais /
Mosquées / Eglises / Synagogues / Musées /
Mausolées / Couvents de derviches Ruines byzantines / Cimetieres Yalı / Visite guidée du quartier / Autres quartiers

 

istanbul Guide.net

1999-2010 © Copyright Istanbulguide.Net - R. Tomaselli
Aucune contrefaçon ne sera tolérée y compris pour
les pages qui ne sont plus affichées sur notre site
Sauf mention contraire, photos : Roxane Photo http://www.istanbul-photos.com/
D'autres photos sont disponibles également pour le journalisme sous :
http://www.istanbul-photos.com/photos.php
 - http://www.turquie-photos.com/ et http://www.turquie-photos.com/photos.php