La
démarche assurée, petite taille rondouillarde, visage souriant, Madam Aniyes est
toujours pressée. Il y a toujours quelque chose à faire. Cest quelle est
très occupée, entre son travail de bibliothécaire, sa fille et sa musique.
Madam Aniyes joue du « Kanun » un instrument essentiel dans la musique
ottomane classique. Née à Paris dune famille arméno-ottomane très connue, elle
nhésita pas a quitter la douce France pour venir sétablir dans le pays de
ses ancêtres, pour pratiquer sa musique. Au début pourtant, elle ne trouve pas de
travail et est obligée de sinstaller en Grèce, pays voisin avec des traditions
musicales très proches. Après quelques années, elle peut enfin sinstaller à
Istamboul où elle exerce sa passion.
Hasard étonnant : lécole Saint-Pulchérie, où elle travaille, est voisine de
la maison de son grand-père qui est devenue une école turque.
Madam Aniyes Agopyan
école Sainte-Pulchérie
à Péra