Cette municipalité est coincée entre
celle de
Büyükçekmece (Grand-Tiroir) à
l’ouest, le lac du Petit-Tiroir à l’est
et la mer de Marmara au sud. Elle compte
une population dense avec ses 215 000
habitants des classes moyennes à aisées.
Une distance de 27 km sépare le centre
d’Avcilar au centre d’Istanbul (Beyoğlu).
Les
liaisons avec la ville se font
essentiellement en dolmus
, en métrobus ou en train à partir
de
Küçükçekmece (à
gauche sur le plan) qui est relié par un
pont à Avcılar.
La marina |
Centre-ville |
Métrobus aux heures de pointe |
La plage d'Ambarlı |
Avcılar était
jusqu’au début du XXe siècle, une bourgade essentiellement habitée par des Grecs
et des Albanais orthodoxes. Son nom d’alors était Ambarli. La plupart des
anciens habitants furent obligés de partir après les accords de Lausanne sur les
changements de population (1923).
Rebaptisé Avcılar dans les années 1930, la ville a pris son essor dans les
années 1970 et 1980 avec l’installation des classes moyennes qui avaient quitté
un centre-ville presque insalubre. Le village ne comptait en 1960 que 2000
habitants.
Le 17 août 1999, un quartier de cette banlieue, s’est pratiquement effondré des
suites du tremblement de terre de Nicomédie (Izmit).
L’explosion industrielle et la construction rapide d’immeubles d’habitations,
avaient fait oublier l’instabilité du terrain sur lequel on avait interdit de
construire à l’époque ottomane.
Du petit village grec du début du XXe siècle, il ne reste pratiquement rien,
sinon quelques anciennes demeures au milieu d’immeubles en béton. L’ancienne
église, transformée en mosquée dans les années 1920, a été détruite en 1977 pour
la remplacer par un autre bâtiment plus spacieux.
La petite plage d’Ambarlı permet un accès à la mer à cette ville de banlieue. De
grands parcs sont en bord de mer le long de la marina.
Plan d'ensemble |