Bab-ı-Alı,
Gülhane
Pas très sublime cette porte, elle fut pourtant
sujette de respect et de crainte. Le grand-vizir
se trouvait derrière, tandis que le sultan
pouvait surveiller les allers et venus d’un
kiosque (Alay
Köşkü) situé juste en face, sur les
remparts du
palais de Topkapı.
Les ambassadeurs étrangers n’étaient pas reçus
au sérail pour les affaires de l’Etat, mais au
palais du grand-vizir.
Pour avoir une audience, on les faisait attendre
expressément devant la porte, question de les
faire mariner un peu. Après plusieurs heures,
ils étaient enfin reçus par le vizir qui était,
lui, en parfaites conditions pour entamer les
débats.
Les bâtiments sont utilisés par la Préfecture
d’Istanbul, de nos jours.

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